« Le principal obstacle entravant la création des sociétés communautaires est la législation », a déclaré samedi la secrétaire d’État aux sociétés communautaires, Hasna Jiballah.
Dans une déclaration aux médias, en marge d’une journée d’information organisée dans le gouvernorat de Kasserine, Jiballah a précisé que ce nouveau type de société évolue dans un environnement d’investissement régi par des lois dépassées. Elle a ajouté que des efforts sont actuellement déployés pour instaurer un climat d’investissement incitatif et adapter les cadres législatifs aux besoins des sociétés communautaires.
Elle a également annoncé qu’une plateforme électronique sera bientôt mise en service pour simplifier les procédures de création, en collaboration avec le Registre national des entreprises. Par ailleurs, un guide des procédures destiné aux sociétés communautaires sera prochainement disponible, incluant une version en braille pour les personnes malvoyantes.
Selon la secrétaire d’État, le nombre total de sociétés communautaires en Tunisie s’élève actuellement à 140, dont 21 sont opérationnelles. « Ce chiffre devrait prochainement atteindre 30 sociétés actives dans divers secteurs », a-t-elle précisé.
Dans le gouvernorat de Kasserine, 14 sociétés communautaires ont été créées, mais une seule, nommée El Abadla, située à Sbeitla et spécialisée dans le transport des ouvriers agricoles, est actuellement en activité. Les autres sont encore en phase de création.
Jiballah a également souligné que la journée d’information organisée à Kasserine a coïncidé avec la création de deux nouvelles sociétés communautaires dans la région, spécialisées dans la valorisation des ressources naturelles du gouvernorat, notamment les carrières, les mines et les richesses forestières.
